Le salarié bénéficie d’un compte personnel de formation, alimenté chaque année à hauteur de 500€ et 800€ pour les salariés peu qualifiés avec des plafonds respectifs à 5 000€ et 8 000€. Le CPF peut être mobilisé par le salarié à titre individuel pour des formations, la VAE, le bilan de compétences ou encore le projet de transitions professionnelles.
FNE-Formation : l’employeur doit contacter son OPCO afin de bénéficier d’une prise en charge des formations envisagées. Le niveau de prise en charge dépendra de la taille de l’entreprise avec un reste à charge pour l’entreprise. Un co-financement privé peut être recherché.
Bilan de compétences : La VAE peut être financée par le CPF du salarié s’il s’agit d’une démarche individuelle. Néanmoins, l’employeur peut décider d’intégrer le bilan de compétences au sein de plan de développement des compétences ou au sein du FNE-Formation.
VAE : La VAE peut être financée par le CPF du salarié s’il s’agit d’une démarche individuelle. Néanmoins, l’employeur peut décider d’intégrer les actions permettant la VAE au sein de plan de développement des compétences ou au sein du FNE-Formation.
PRO-A : l’employeur doit contacter son OPCO qui assure le financement total ou partiel de la PRO-A en fonction du niveau fixé par la branche professionnelle
PTP : Le salarié utilise son CPF pour financer son projet de transitions professionnelles. Si ce projet professionnel s’inscrit dans le cadre de l’entreprise, l’employeur peut venir abonder le CPF. A défaut, si le solde CPF est insuffisant, l’association transitions professionnelles financera le reste à charge
Transco : l’État finance tout ou partie du projet de reconversion en fonction de la taille de l’entreprise. Des co-financements privés sont possibles (OPCO, entreprises accueillantes).
Plan de développement des compétences : La prise en charge par l’employeur des formations inscrites dans le plan de développement des compétences est totale. Seules les entreprises de moins de 50 salariés bénéficient d’un financement pour leur plan de développement des compétences dans les conditions fixées par l’OPCO. Des co-financements publics sont possibles.
PCRH : l’État prend en charge à hauteur de 50 % le coût de la PCRH dans l’entreprise. Un co-financement est possible avec l’OPCO. A défaut, l’entreprise devra financer le reste à charge. Dans le cadre d’une PCRH collective, cela permet de répartir le coût restant sur plusieurs entreprises.
Les lignes ne sont pas figées. L’employeur peut proposer au salarié d’utiliser son CPF pour une formation qu’il ne pourrait pas financer et venir l’abonder. Bien sûr, le salarié doit accepter l’utilisation de son CPF. De la même façon, le salarié peut proposer à l’employeur une formation dans le cadre de transco, du FNE-Formation, de la PRO-A, du plan de développement des compétences et l’employeur a la possibilité d’accepter ou non.